Le bras de l’Eternel serait-il trop court ?
Nombres 11.23
En français quand on dit « avoir le bras long » c’est avoir des positions d’actions considérables. Le bras
ou la main de l’Eternel dans la parole de Dieu, c’est le symbole de sa force, de son autorité. La main
symbole de l’action, sa faveur, sa protection, ici c’est le pouvoir d’agir de Dieu, sa toute-puissance, son
action est concrète. Dans ce cas précis nous avons un peuple qui commence à douter de Dieu, qui va
jusqu’à remettre en cause l’œuvre de leur libération qu’il a opéré à leur égard. L’incrédulité du peuple
commence à toucher Moïse qui semble oublier de quoi le Seigneur est capable, d’ailleurs le Seigneur
venait de le rassurer qu’il donne ce dont ils auront besoin au verset 18, car Dieu achève toujours son
œuvre. Dans chaque alliance de Dieu il veut bénir les êtres humains de trois façons : 1. Avec une
direction divine, « je serai votre Dieu », avec une relation divine, « vous serez mon peuple » et une
communion divine « j’habiterai parmi vous ». Si donc Dieu propose sa présence à son peuple par un
acte parfait de donation pour être leur Dieu, voilà de quoi compenser tous leur besoin. Par conséquent
que peut donner Dieu plus que lui-même ? Pourtant ça devrait éveiller l’attention de Moïse quand
Dieu a demandé qu’ils devraient se purifier, la pureté c’est la préservation à l’égard du péché, il était
nécessaire de le faire car l’Eternel allait intervenir directement. C’est donc pour que le peuple de Dieu
puisse saisir avec foi, la valeur parfaite l’œuvre de Dieu et la réalité object ive de la force divine
accessible à la prière. Demandons au Seigneur de faire la lumière sur les points sombres de notre vie,
en sachant que Dieu nous aime profondément. Dieu ne juge pas le péché en fonction des
conséquences, mais en fonction du péché lui-même. Souvent les autres voient les effets du péché dans
nos vies (altération dans la relation avec Dieu et nos semblables), même s’ils ne voient le péché.
L’affliction ne peut pas faire le mal que fait le péché. La convoitise est une puissance trompeuse et
redoutable, capable de fausser et de réduire à néant notre aptitude à juger clairement.
Le bras de l’Eternel serait-il trop court ? Non, ce qu’il a fait, il peut le faire encore, et tout ce qu’il a
promis il le fera. Aucun obstacle n’est insurmontable pour lui. Il montre la direction, il donne les
ressources, il rassure par sa présence. Pourquoi donc, nous laissons-nous abattre ? Parce que nous ne
croyons pas à sa parole, nous ne nous fions pas simplement à sa loyauté, nous ne nous fions qu’à notre
intuition. Nous devons faire confiance en Dieu pour remettre les choses en ordre. Dieu était mécontent
de Moïse quand celui-ci remit en question sa puissance ; Dieu est mécontent de nous quand nous
doutions de son amour ou que nous nous demandions : Comment cela pourrait-il se faire ? C’est une
offense faite à Dieu, une atteinte à l’honneur de son nom. Le Seigneur veut nous enseigner (Matthieu
7.9-11) en s’appuyant sur notre expérience de parents et à la façon dont nous sommes portés à donner
à nos enfants le meilleur que nous pouvons leur offrir. Est-ce que je vois une invitation à une confiance
plus profonde envers Dieu, lui qui tient à cœur notre bien-être en nous offrant son aide ? Sa toutepuissance, sa toute-science, sa toute-sagesse, sa toute-présence seront mise en œuvre pour nous
secourir. Nous devons ne pas nous laisser distraire, afin de ne pas céder aux sollicitations inutiles. Ses
bras ne sont pas courts pour nous relever, pour stopper l’ennemi, pour nous protéger.
Quelques soient vos difficultés, vos épreuves, vos besoins actuels, adressez-vous au Seigneur et
attendez-vous qu’il vous délivre avec confiance. Si quelque tentation veut affaiblir votre foi, éveiller
vos craintes ou troubler votre tranquillité, opposez-lui cette question : le bras de l’Eternel serait-il trop
court ? Chers amis ne regardez pas à la main de l’homme, mais regardez simplement à la main de Dieu .
L’homme peut nous décevoir, c’est sûr mais Dieu jamais. « Quand on tourne les regards vers lui, on est
rayonnant de joie, et le visage ne rougit pas de honte » (Psaume 34.6) Celui qui a fait les promesses
est fidèle. Il est capable de vous aider et prêt le faire. Ayez donc confiance et ne craignez point, puisque
« nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes,
principalement des croyants » (1 Timothée 4.10). Le Seigneur connaît ses enfants, leurs besoins et
leurs épreuves, il est sans cesse occupé à leur faire du bien, à les délivrer, à les secourir, ils sont précieux
à ses yeux. Il connaît leurs faiblesses, leurs craintes et sait les dangers pressants. Qu’est-ce que je
ressens en pensant que Dieu s’intéresse à ma vie aujourd’hui ? L’œuvre libératrice de Dieu ne
s’accomplit pas en dehors de nous, mais en s’entrechoquant avec notre propre histoire. On ne juge
pas de l’aboutissement définitif d’une guerre par les succès ou les revers des premières échauffourées,
mais par l’issue de l’engagement final.