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General: HITLER MADELEINE FRANCE
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Pope Francis died on April 21, 2025, the day after Easter, which coincided with Adolf Hitler's birthday and the alignment of Roman Catholic.
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Pope Francis has died aged 88, a day after making a much hoped-for appearance at Saint Peter’s Square on Easter Sunday, the Vatican says in a statement.
HITLER S BIRTHDAY APRIL 20TH (EASTER SUNDY 2025) |
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Pope Francis has died aged 88, a day after making a much hoped-for appearance at Saint Peter’s Square on Easter Sunday, the Vatican says in a statement.
HITLER S BIRTHDAY APRIL 20TH (EASTER SUNDAY 2025)
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EASTER SUNDAY
MASS OF THE DAY
HOMILY OF HIS HOLINESS POPE FRANCIS READ BY CARDINAL ANGELO COMASTRI
Saint Peter's Square Easter Sunday, 20 April 2025 (HITLER S BIRTHDAY)
[Multimedia]
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Mary Magdalene, seeing that the stone of the tomb had been rolled away, ran to tell Peter and John. After receiving the shocking news, the two disciples also went out and — as the Gospel says — “the two were running together” (Jn 20:4). The main figures of the Easter narratives all ran! On the one hand, “running” could express the concern that the Lord’s body had been taken away; but, on the other hand, the haste of Mary Magdalene, Peter and John expresses the desire, the yearning of the heart, the inner attitude of those who set out to search for Jesus. He, in fact, has risen from the dead and therefore is no longer in the tomb. We must look for him elsewhere.
This is the message of Easter: we must look for him elsewhere. Christ is risen, he is alive! He is no longer a prisoner of death, he is no longer wrapped in the shroud, and therefore we cannot confine him to a fairy tale, we cannot make him a hero of the ancient world, or think of him as a statue in a museum! On the contrary, we must look for him and this is why we cannot remain stationary. We must take action, set out to look for him: look for him in life, look for him in the faces of our brothers and sisters, look for him in everyday business, look for him everywhere except in the tomb.
We must look for him without ceasing. Because if he has risen from the dead, then he is present everywhere, he dwells among us, he hides himself and reveals himself even today in the sisters and brothers we meet along the way, in the most ordinary and unpredictable situations of our lives. He is alive and is with us always, shedding the tears of those who suffer and adding to the beauty of life through the small acts of love carried out by each of us.
For this reason, our Easter faith, which opens us to the encounter with the risen Lord and prepares us to welcome him into our lives, is anything but a complacent settling into some sort of “religious reassurance.” On the contrary, Easter spurs us to action, to run like Mary Magdalene and the disciples; it invites us to have eyes that can “see beyond,” to perceive Jesus, the one who lives, as the God who reveals himself and makes himself present even today, who speaks to us, goes before us, surprises us. Like Mary Magdalene, every day we can experience losing the Lord, but every day we can also run to look for him again, with the certainty that he will allow himself to be found and will fill us with the light of his resurrection.
Brothers and sisters, this is the greatest hope of our life: we can live this poor, fragile and wounded existence clinging to Christ, because he has conquered death, he conquers our darkness and he will conquer the shadows of the world, to make us live with him in joy, forever. This is the goal towards which we press on, as the Apostle Paul says, forgetting what lies behind and straining forward to what lies ahead (cf. Phil 3:12-14). Like Mary Magdalene, Peter and John, we hasten to meet Christ.
The Jubilee invites us to renew the gift of hope within us, to surrender our sufferings and our concerns to hope, to share it with those whom we meet along our journey and to entrust to hope the future of our lives and the destiny of the human family. And so we cannot settle for the fleeting things of this world or give in to sadness; we must run, filled with joy. Let us run towards Jesus, let us rediscover the inestimable grace of being his friends. Let us allow his Word of life and truth to shine in our life. As the great theologian Henri de Lubac said, “It should be enough to understand this: Christianity is Christ. No, truly, there is nothing else but this. In Christ we have everything” (Les responsabilités doctrinales des catholiques dans le monde d'aujourd'hui, Paris 2010, 276).
And this “everything” that is the risen Christ opens our life to hope. He is alive, he still wants to renew our life today. To him, conqueror of sin and death, we want to say:
“Lord, on this feast day we ask you for this gift: that we too may be made new, so as to experience this eternal newness. Cleanse us, O God, from the sad dust of habit, tiredness and indifference; give us the joy of waking every morning with wonder, with eyes ready to see the new colours of this morning, unique and unlike any other. […] Everything is new, Lord, and nothing is the same, nothing is old” (A. Zarri, Quasi una preghiera).
Sisters, brothers, in the wonder of the Easter faith, carrying in our hearts every expectation of peace and liberation, we can say: with You, O Lord, everything is new. With you, everything begins again.
https://www.vatican.va/content/francesco/en/homilies/2025/documents/20250420-omelia-pasqua.html |
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Madeleine Riffaud au cœur de la Résistance : « C’est un coup de pied au cul d’un nazi qui a fait que je me suis engagée »
Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal.
Publié le 6 juin 2024, modifié le 6 novembre 2024
Madeleine Riffaud, qui s'est éteinte mercredi 6 novembre 2024 à l'ge de 100 ans, a vécu mille vies : résistante, poète, correspondante de guerre et anticolonialiste. Toute sa vie, elle a tenu à témoigner pour transmettre un message de paix aux futures générations. Pour nous, elle était revenue sur son incroyable parcours dans la Résistance parisienne de ses 16 à ses 20 ans.
Madeleine Riffaud. -Source : Getty
Écoutez l’histoire de Madeleine Riffaud
Écouter Madeleine Riffaud
Entretien réalisé en juin 2024.
Pendant votre enfance et adolescence, comment avez-vous été sensibilisée aux questions politiques et sociales ?
Mon engagement trouve ses racines dans l'héritage de mes grands-parents et de mes parents. Mon grand-père, un ouvrier agricole d'une grande bonté, a refusé de fuir face à l'ennemi pendant la Première Guerre mondiale. Mon père, quant à lui, s'est engagé à l'ge de 18 ans dans ce même conflit. Il a été gravement blessé. En 1936, pendant la guerre d'Espagne, il a de nouveau souhaité s'engager, mais a été réformé à cause d'une blessure à la jambe.
Et puis, les années 30, c’est aussi l’essor du Front populaire en France et de ses réformes sociales : cela a clairement marqué ma jeunesse.
Je suis née et j’ai grandi dans la Somme, une terre profondément marquée par la Première Guerre mondiale, j'ai ensuite été témoin de l'exode de 1940. Notre famille a été mitraillée sur la route par des avions allemands. Miraculeusement, nous avons tous survécu. Déjà à l’époque, j’avais envie de me battre.
Mon histoire est celle d'une femme dont l'engagement et la prise de conscience politique ont été façonnés par l'exemple familial et par des expériences marquantes. Ces événements ont forgé mon caractère et m'ont poussée à m'engager pour les causes qui me tiennent à cœur.
Quel a été l’élément déclencheur de votre engagement dans la Résistance ?
En novembre 1940, à la gare d'Amiens, un officier allemand m’a violentée suite à mon refus d'avances de ses soldats. C’est un coup de pied au cul d’un nazi qui a fait que je me suis engagée. C’était l’humiliation de trop dans une France déjà humiliée.
Cet affront a été le catalyseur de mon engagement dans la Résistance. Mais à 16 ans, comment m'infiltrer dans ce mouvement clandestin ?
Il s’avère que je suis tombée malade en 1941. J’ai donc été envoyée pour six mois dans un sanatorium pour étudiants en Isère. Ce lieu abritait des résistants et des juifs munis de faux certificats médicaux. Il y avait même une imprimerie clandestine ! C'est là que j’ai fait la rencontre d’un autre patient, Marcel Gagliardi, dont le père était un ami de mon père. Marcel est devenu mon ami. Il était étudiant en médecine et résistant depuis 1940. Je l’ai supplié de me faire entrer dans la Résistance. Face à ses réticences, je lui ai dit en face : « Tu es comme mon père, vous voulez que tout le monde soit résistant, sauf votre fille ou votre petite copine. Vous êtes des égoïstes ! »
Finalement, à notre retour à Paris, on a fini par me confier ma première mission, celle pour faire mes preuves. Je devais transporter une clé de tirefond destinée à démonter les rails pour faire dérailler des trains. Je n’ai découvert la véritable nature de mon colis qu'après coup.
Quelles ont été vos actions les plus marquantes pendant la guerre ?
Au fil des combats et des pertes, j'ai rapidement gravi les échelons de la Résistance pour rejoindre les Francs-tireurs et Partisans (FTP). Le débarquement en Normandie avait sonné l'heure de l'intensification des actions pour soulever Paris. Un geste fort et symbolique était nécessaire : abattre un officier nazi en public. Mais mes hommes avaient déjà subi de lourdes pertes. Il fallait agir. C’était la mission. Je me suis résolue à l'exécuter moi-même, le moral lourd.
Par un beau dimanche d'août, le 23 juillet 1944, alors que les Parisiens profitaient du soleil, je suis montée à vélo et j’ai roulé au hasard. Le long de la Seine, en passant devant le pont de Solférino, j'ai aperçu un sous-officier allemand isolé. Déterminée à ne pas tirer dans le dos, j'ai attendu qu'il se retourne. Deux balles dans la tête, il s'est effondré, mort sur le coup.
J’y pense encore aujourd’hui : tuer un homme, ça vous hante à vie.
Que s’est-il passé après cet évènement ?
Tout semblait s'être déroulé sans accroc. Mais alors que je remontais sur mon vélo, une voiture à essence – symbole de mort, car seuls les nazis et les collaborateurs en possédaient – m'a percutée. Au volant se trouvait le chef de la milice de Versailles. Avec la prime de 10 000 francs promise pour la capture de « terroristes », il m'a directement conduite à la Gestapo, rue des Saussaies. Là, l'enfer m'attendait : la chambre des tortures.
Je n’ai pas envie d’en parler. Ça a été trois semaines difficiles… Mais, je n’ai rien lché comme information.
L'arrivée d'un officier allemand m'annonçant ma condamnation n’a suscité en moi aucune surprise. Je devais être fusillée le 5 août 1944. J'ai même remercié cet homme qui scellait mon destin. La mort me délivrerait enfin de la torture et de l'horreur.
Je me trouvais dans ma cellule, calme et sereine, rédigeant un poème en guise de lettre d'adieu. La souffrance était intolérable, et je n'aspirais qu'à une chose : la fin. Mourir à Paris, plutôt que d'être déportée, était mon seul souhait.
Alors que je m'apprêtais à affronter mon exécution, un nouvel événement a bouleversé le cours de mon destin. On m'a emmenée pour une confrontation avec un traître, le propriétaire du pistolet que j'avais utilisé. Cela m’a sauvée de la fusillade.
Mais l'épreuve n'est pas terminée. Dix jours de torture m'attendent à la prison de Fresnes, avant d'être entassée avec d'autres prisonniers dans un train pour Ravensbrück – pour la mort.
Pourtant, vous avez survécu…
Oui, j’ai encore échappé à la mort. C’est une femme du nom d’Anne-Marie qui m’a sauvé la vie en me faisant sauter du train avec elle.
Deux SS nous ont vues et nous ont interceptées. Alors que j’étais sans espoir, Anne-Marie m’a dit : « Tu apprendras qu’un jour est un jour ». Je m’en suis rappelé et elle a eu raison : c'est par l'intervention du consul de Suède, Raoul Nordling, désireux de sauver Anne-Marie, que nous avons bénéficié d'un échange de prisonniers. C’est comme ça que j’ai découvert qu’Anne-Marie était une femme de l’Intelligence Service.
Le 19 août 1944, nous sommes toutes les deux libérées. En même temps, on entend les premiers coups de feu de l'insurrection. C’est le début de la libération de Paris.
Avez-vous participé à la libération de Paris ?
En effet. À la tête d'un petit détachement composé de quatre hommes, en me comptant, j'ai reçu une mission urgente au dernier moment : intercepter un train allemand aux Buttes-Chaumont. Mon supérieur m'a laconiquement lancé « Démerdez-vous ! ». Avec mes hommes, nous avons dû improviser pour cette mission in extremis.
Depuis une passerelle surplombant le tunnel où le train était bloqué, nous avons lancé les trois paquets d'explosifs en notre possession neutralisant ainsi les occupants. C’est comme ça que nous avons capturé 80 soldats de la Wehrmacht et récupéré leurs armes. Et, qu’avons-nous retrouvé dans les caisses ? Du champagne et du foie gras qu’ils allaient exporter en Allemagne ! Autant dire que nous avons festoyé ce jour-là.
Je me suis alors rendu compte que c'était mon anniversaire : le 23 août, j'avais 20 ans.
La grande majorité de l’Europe était encore sous le joug nazi. La libération de Paris en août 1944 a été une véritable message d’espoir pour tous les Européens.
https://www.info.gouv.fr/actualite/madeleine-riffaud-au-coeur-de-la-resistance-cest-un-coup-de-pied-au-cul-dun-nazi-qui-a-fait-que-je-me-suis-engagee |
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La résistante Madeleine Riffaud s’est éteinte après une vie de combats
«Le fait même de se rebeller définit la personne que l’on est au cours de sa vie»
Elle semblait avoir eu tellement de vies qu’on aurait pu la croire immortelle. Madeleine Riffaud s’en est allée le 6 novembre 2024. Elle avait 100 ans. Poétesse, résistante, révoltée, anticolonialiste, elle a traversé le siècle sans jamais avoir perdu la flamme qui l’animait.
Enfant de Picardie, Madeleine s’engage dans la Résistance alors qu’elle n’a que 18 ans, sous le pseudonyme de Rainer, le prénom du poète allemand Rilke, dont elle apprécie les écrits.
Sous l’occupation, elle écrit des poésies, travaille dans un hôpital, et sent la révolte contre les exactions des nazis la consumer. Nous sommes en 1942. La jeune femme rejoint les Francs Tireurs Partisans, le groupe de résistants communistes. Entre autres faits d’armes, elle apprend à poser des explosifs sur les véhicules allemands et couvre la retraite d’un camarade mis en joue par un soldat allemand. Le 23 juillet 1944, elle apprend le massacre commis par une unité SS dans le village d’Oradour-sur-Glane, où elle passait ses vacances durant son enfance.
Sous le choc, après l’exécution d’un de ses amis résistants, Madeleine Riffaud abat un officier nazi en pleine rue de deux balles dans la tête. Alors qu’elle s’enfuit, Madeleine est renversée par la voiture d’un collabo. Arrêtée, torturée à plusieurs reprises par la Gestapo, elle est déportée vers les camps. Intrépide, elle saute du train qui l’emmène vers la mort. Quelques jours plus tard, elle est de nouveau arrêtée et sauvée par une intervention de la Croix Rouge. Elle reprend immédiatement son combat de résistante. La fin de la guerre est proche : à Paris, l’insurrection vient d’éclater contre l’Occupant. En Normandie, les alliés ont débarqué. À l’Est, les troupes soviétiques taillent en pièces l’armée nazie.
Le 23 août 1944, à la tête de quatre hommes seulement, elle attaque un train depuis un pont des Buttes Chaumont, dans le 19ème arrondissement de la capitale, en jetant des explosifs et des feux d’artifice sur la locomotive, ce qui donne l’impression d’une attaque de grande ampleur. Un wagon déraille. Les soldats allemands tirent à la mitrailleuse, avant d’être bloqués dans un tunnel. Madeleine arrête 80 soldats de la Wehrmacht, le jour de ses vingt ans. Peu après, elle participe à l’attaque armée d’une caserne place de la République.
Après guerre, Madeleine Riffaud devient grand reporter au sein du quotidien communiste l’Humanité. Elle y couvre la grande grève des mineurs en 1948, réalise des articles sur la condition ouvrière, la guerre d’Algérie, puis la guerre du Vietnam. Elle soutient les luttes anti-colonialistes, parcourt le monde en tant que correspondante de guerre – un poste rarissime pour une femme à cette époque. Elle se rend jusque dans un maquis du Vietnam pour un reportage remarqué, et devient amie avec l’indépendantiste Hô Chi Minh.
En 1962, Madeleine Riffaud frôle la mort une nouvelle fois : elle échappe de justesse à un attentat de l’OAS – un groupe terroriste d’extrême droite pour l’Algérie française – qui rajoute des cicatrices sur son corps déjà marqué par la torture.
En 1973, elle publie publie un livre après une immersion dans un service de chirurgie intitulé «Les Linges de la nuit». Elle y raconte les mauvaise conditions que subit le personnel, la fatigue, le manque de moyens, les fins de vie dans le dénuement. C’est un immense succès d’édition. Dans l’ouvrage, l’autrice dénonce : «La course aux superprofits pèse plus que la vie humaine.» Rien n’a changé.
Dans les années 1990, elle sillonne les écoles pour témoigner de ses souvenirs de résistante. «Tant qu’on a de la force, il faut l’offrir aux autres» déclare-t-elle. En 1994, elle dit : «Le fait même de se rebeller définit l’homme et l’on est au cours de sa vie, plus ou moins homme selon qu’on se résigne à sa condition humaine ou que l’on se rebelle». Jusqu’au crépuscule de son existence, elle continuait à partager ses aventures en fumant le cigare.
Dans un recueil de poésie paru après-guerre, elle évoquait sa première action armée :
Neuf balles dans mon chargeur
Pour venger tous nos frères
Ça fait mal de tuer
C’est la première fois.
Sept balles dans mon chargeur
C’était si simple
L’homme qui tirait l’autre nuit
C’était moi.
Dans le poème Traquenard, elle parlait de la terreur omniprésente et de son enfermement :
Peur des bottes
Peur des clefs
Peur des portes
Peur des pièges.
Ils me font marcher entre eux deux
Ce dimanche de plein soleil
Vers la grande prison
À l’entrée des enfers
À ma gauche est un policier
À ma droite est un policier
Dans chaque poche un revolver. Et devant moi
Et devant moi
Oh ! Les hautes grilles de fer
[…]
Sitôt les verrous refermés
On entend les nôtres crier
Et dehors c’est dimanche
Et dehors c’est l’été.
Dans une église, l’orgue chante
Un pigeon tout blanc dans l’air bleu
En vol, a caressé ma joue. Et derrière moi
Et devant moi
Oh ! les hautes grilles de fer !
Dans Mitard, écrit dans la prison Fresnes elle évoquait ses camarades enfermés :
Je sens bien qu’ils sont encore là
Autour de moi, et me regardent.
Leurs yeux s’allument quelques fois
Dans le noir comme des étoiles.
Et ma tête s’appuie
À leurs épaules d’ombre.
https://contre-attaque.net/2024/11/07/la-resistante-madeleine-riffaud-sest-eteinte-apres-une-vie-de-combats/ |
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Adolf Hitler (* 20 April 1889 in Braunau am Inn) († 30 April 1945 Berlin), Leader of the Nazi Party, Reich Chancellor from 1933, also self-appointed "Fuehrer" and head of state of Germany.
https://www.album-online.com/detail/es/YTRkYWI0MA/adolf-hitler-april-1889-braunau-am-inn-1945-berlin-leader-alb5556224
EASTER SUNDAY
Mary Magdalene, seeing that the stone of the tomb had been rolled away, ran to tell Peter and John. After receiving the shocking news, the two disciples also went out and — as the Gospel says — “the two were running together” (Jn 20:4). The main figures of the Easter narratives all ran! On the one hand, “running” could express the concern that the Lord’s body had been taken away; but, on the other hand, the haste of Mary Magdalene, Peter and John expresses the desire, the yearning of the heart, the inner attitude of those who set out to search for Jesus. He, in fact, has risen from the dead and therefore is no longer in the tomb. We must look for him elsewhere.
This is the message of Easter: we must look for him elsewhere. Christ is risen, he is alive! He is no longer a prisoner of death, he is no longer wrapped in the shroud, and therefore we cannot confine him to a fairy tale, we cannot make him a hero of the ancient world, or think of him as a statue in a museum! On the contrary, we must look for him and this is why we cannot remain stationary. We must take action, set out to look for him: look for him in life, look for him in the faces of our brothers and sisters, look for him in everyday business, look for him everywhere except in the tomb.
We must look for him without ceasing. Because if he has risen from the dead, then he is present everywhere, he dwells among us, he hides himself and reveals himself even today in the sisters and brothers we meet along the way, in the most ordinary and unpredictable situations of our lives. He is alive and is with us always, shedding the tears of those who suffer and adding to the beauty of life through the small acts of love carried out by each of us.
For this reason, our Easter faith, which opens us to the encounter with the risen Lord and prepares us to welcome him into our lives, is anything but a complacent settling into some sort of “religious reassurance.” On the contrary, Easter spurs us to action, to run like Mary Magdalene and the disciples; it invites us to have eyes that can “see beyond,” to perceive Jesus, the one who lives, as the God who reveals himself and makes himself present even today, who speaks to us, goes before us, surprises us. Like Mary Magdalene, every day we can experience losing the Lord, but every day we can also run to look for him again, with the certainty that he will allow himself to be found and will fill us with the light of his resurrection.
Brothers and sisters, this is the greatest hope of our life: we can live this poor, fragile and wounded existence clinging to Christ, because he has conquered death, he conquers our darkness and he will conquer the shadows of the world, to make us live with him in joy, forever. This is the goal towards which we press on, as the Apostle Paul says, forgetting what lies behind and straining forward to what lies ahead (cf. Phil 3:12-14). Like Mary Magdalene, Peter and John, we hasten to meet Christ.
The Jubilee invites us to renew the gift of hope within us, to surrender our sufferings and our concerns to hope, to share it with those whom we meet along our journey and to entrust to hope the future of our lives and the destiny of the human family. And so we cannot settle for the fleeting things of this world or give in to sadness; we must run, filled with joy. Let us run towards Jesus, let us rediscover the inestimable grace of being his friends. Let us allow his Word of life and truth to shine in our life. As the great theologian Henri de Lubac said, “It should be enough to understand this: Christianity is Christ. No, truly, there is nothing else but this. In Christ we have everything” (Les responsabilités doctrinales des catholiques dans le monde d'aujourd'hui, Paris 2010, 276).
And this “everything” that is the risen Christ opens our life to hope. He is alive, he still wants to renew our life today. To him, conqueror of sin and death, we want to say:
“Lord, on this feast day we ask you for this gift: that we too may be made new, so as to experience this eternal newness. Cleanse us, O God, from the sad dust of habit, tiredness and indifference; give us the joy of waking every morning with wonder, with eyes ready to see the new colours of this morning, unique and unlike any other. […] Everything is new, Lord, and nothing is the same, nothing is old” (A. Zarri, Quasi una preghiera).
Sisters, brothers, in the wonder of the Easter faith, carrying in our hearts every expectation of peace and liberation, we can say: with You, O Lord, everything is new. With you, everything begins again.
https://www.vatican.va/content/francesco/en/homilies/2025/documents/20250420-omelia-pasqua.html |
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