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Communiqué du Mouvement Citoyen Piémontais Chers amis, Demain matin, lundi 3 décembre 2012, environ six cents No-TAV, répartis en dix bus, traverserons le tunnel du Fréjus, pour se rendre en Savoie et poursuivre leur route vers Lyon pour une manifestation avec les No-Tav de Savoie et les No TAV français à l’occasion de la rencontre entre le président français Hollande et le premier ministre italien Monti, qui doivent prendre une décision concernant la construction de la ligne LGV Lyon-Turin Nous savons que les gendarmes français nous bloquerons à peine aurons-nous atteint la sortie du tunnel du Fréjus. Ils vont nous identifier, perquisitionner et nous ficher , prétextant mille excuses pour nous empêcher de nous rendre à Lyon. Nous savons que pour nous attendre, il y aura seulement un él ...
u de la République française, un certain Noël Communod * qui nous offrira un bouquet de fleur de bienvenu . La gendarmerie a fait savoir quelle ne l’arrêtera pas mais à l’inverse elle bloquera les avocats qui l’accompagneraient. Nous demandons, si possible, que certains Savoisien arborant le drapeau de Savoie viennent nous soutenir, ou qu’ils participent en envoyant des communiqués aux médias.Qu’ils se réunissent et rendent compte de la façon dont les états centralisateurs français et italien nous empêchent physiquement de manifester contre un ouvrage public coûteux , inutile et nuisible à notre terre et à notre économie. Grazie per la collaborazione. “Movimenti dei Cittadini del Piemonte” Torino, Piemont, 2 dicembre 2012. Dario Catti e Silvia Garbelli
* A 63 ans, Noël Communod est une figure de la Savoie. Militant de très longue date pour une Région Savoie, il est un représentant du mouvement « Régions et peuples solidaires » au sein d’Europe Ecologie. Ce mouvement est présent aux côtés des Verts en Rhône-Alpes et dans dix autres régions, comme en Bretagne ou en PACA. |
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Selon le dernier bulletin de Radio Canut à Lyon : Les No-Tav italiens auraient regagnés leurs autocars, mais se trouveraient bloqués par le dispositif policier. Place des broteaux un important groupe de manifestants se trouvent encerclés, éclairés par les projecteurs de la police qui mettrait en place des cannons à eaux pour les disperser. Secondo l'ultimo bollettino di Radio Canut a Lione:
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Le récit des otages arrétés hier à Modane.
Selon la préfecture de la Savoie, nous ( No-Tav) »représentons une menace pour l'ordre public en France, pour nous être s'opposé à plusieurs reprises et illégalement aux autorités de notre pays, à l'occasion des événements liés à la lutte et à l'opposition de la construction de la ligne à grande vitesse entre Turin et Lyon. "C'est le début de l'arrêté qui a été remis aujourd'hui au poste de police de Modane par le capitaine Stefane Queval. Voici une longue liste de crimes que nous avons commis entre 2009 et 2012. Nous avons à maintes reprises troublé l'ordre public, occupées des terres, infligés des dégts, bloqués des services publics. L'un de nous aurait également commis un vol, et fait preuve d’actes de violence privée.. Assez de fantaisie et en deux lignes sur une télécopie, les jeux sont faits. Deux lignes envoyées par la police italienne, que dans sa bonté, le capitaine Queval nous montre ne suffit pas à justifier notre expulsion. Le gouvernement français ne nous permet pas de manifester à Lyon Sur la feuille qu'il nous autorise à lire, est clairement écrit " notre visite coïncide avec une rencontre entre Monti et Hollande" et compte tenu des «événements graves» survenus pendant les manifestations "violentes et non autorisés organisé par les mouvements No-Tav Italien, tels que « destruction de fourgons de police, occupation illégale du site, blocage des routes et des voies de chemins de fer", nous représentons une menace "grave « claire et imminente pour l'ordre public. Notre «comportement est susceptible d’attenter aux intérêts fondamentaux de l'État français» et il a donc été décidé de nous expulser. Il neige dur quand on quitte le poste de police escorté par la police à l'entrée du tunnel de l'autoroute à partir de laquelle nous avions quitté quelques heures plus tôt avec la perspective d'un dîner français et la manifestation du jour d’après. Ils nous rendent seulement nos piéces d’identités . Et au moment de nous quitter dans notre français approximatif, nous leur disons « Au revoir, la lutte continue et nous nous revérons encore. » Nous avons été arrêtés à la sortie du tunnel de Fréjus par la police anti-émeute, 130 hommes et femmes appelés pour verrouiller la frontière, pour empêcher qu'elle soit traversée par le vent de liberté qui souffle sur cette Europe de la finance, les banques et les barbelés . Ils ont arrêtés et controlé l’identité de tout le monde. Nous avons réalisé que quelque chose n'allait pas, quand on nous a acosté, puis qu’ils nous ont invités à les suivre au poste de police de Modane. Nous sommes resté là pendant près de trois heures sur un banc, tandis que groupes d'hommes des unités anti-émeutes allaient et venaient. Un plus gé marchait de long en large en dictant postes de gardes pour le lendemain. D’une piéce située au dessus de nous on pouvait entendre les noms et les plaques d'immatriculation dicté par téléphone, puis le jugement "Négatif, Négatif." Ils ont rempli la chambre de sécurité avec des gents rafflés dans le train des immigrés et des roms. Le pire, c'est quand est arrivé un garçon africain maigre, mince, avec une veste légère, sans identité. Son désespoir transparaissait dans chacun de ses gestes. Comme un petit poisson surpris qui a été péché par mégarde dans le filet tendu par les No-Tav. Dans la Forteresse Europe les gendarmes ne refusent pas les petites prises et sont heureux de cette pêche fructueuse.
Nous sommes les No-Tav, nous sommes «un danger pour l'ordre public», mais nous sommes nés dans la forteresse,et au-delà du tunnel, nous avons une maison qui nous attend. Nous sommes des privilégiés.
Toutefois, cela ne nous dispense pas de nous faire photographier de face, de profil, de trois quarts. De passer sous la toise et de nous prendre les empreintes digitales, le capitaine au téléphone demande la présence d’un interprète en italien pour nous exposer le motif de notre expulsion du territoire français, mais il refuse de traduire pour nous. Posons-nous la raison d'une mesure préventive,nous empêchant de manifester. On nous dit explicitement que nous sommes expulsé parce que nous sommes des No-Tav. On nous dit que c'est la loi et ils en sont les seuls exécuteurs. C'est toujours la même histoire , certains promulguent les lois, donnent des ordres et la police obéir aux ordres. Quand nous leur disons que ce sont les mêmes escusent que proférérent les Nazis au procés de Nuremberg, ils se mettent en colère et veulent nous chasser dehors. Cela nous a couté une autre demi-heure de garde à vue.
Ils disent que notre lutte "constitue une atteinte aux intérêts fondamentaux de l'Etat français." Nous espérons sincèrement que oui, parce que nous sommes le peuple.
Nous serions dans l'erreur parce que nous sommes avec ceux qui ne disposent pas de documents valables, parce que nous coupons les barbelés et nous bloquons les routes, parce que nous n'acceptons pas les ordres et les lois imposées, parce que nous sommes des hommes et des femmes libres
Et nous voulons devenir de plus en plus une menace pour cet ordre. Fait de fils de fer barbelés, de frontières, d'expulsion,de guerre contre les pauvres et ceux qui ne leur conviennent pas.
Maria Matteo ed Emilio Penna, espulsi dallo Stato francese perché No Tav
Posted in Inform/Azioni, internazionale, no tav, repressione/solidarietà. |
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...Qualche influsso Savoiardo...c'é! |
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buoni i savoiardi, specie per il turamisù
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