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General: Le régime d’Obama. (El regimen de Obama)
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De: Quico º (Mensaje original) |
Enviado: 20/11/2013 20:33 |
Traducido en el 2º mensaje
ALAI, América Latina en Movimiento
2013-09-30
EE.UU
Le régime d’Obama
Atilio Boron
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En vertu d'une pratique bien ancrée,
les gouvernements opposés à la domination nord-américaine sont
automatiquement qualifiés de « régimes » par les grands médias de
communication, par les intellectuels colonisés de seconde zone et par
ceux que le grand dramaturge espagnol Alfonso Sastre appelle les
intellectuels bien-pensants. En sciences politiques, le terme « régime »
a pris une connotation foncièrement négative, dont il était dépourvu à
l'origine. Jusqu'au milieu du XXe siècle, on parlait d'un régime féodal,
d'un régime monarchique ou d'un régime démocratique pour se référer à
l'ensemble de lois, d'institutions et de traditions politiques et
culturelles caractéristiques d'un système politique. Or, avec la Guerre
froide, puis avec la contre-révolution néoconservatrice, le vocable a
acquis un tout autre sens. Actuellement, il est utilisé pour stigmatiser
des gouvernements ou des États qui refusent de se plier aux diktats de
Washington et auxquels sont collées les étiquettes dépréciatives d'«
autoritaire », voire de « tyrannies sanglantes ».
Toutefois, sans être particulièrement éclairé, on peut constater
l'existence d'États manifestement despotiques que les chantres de la
droite n'auraient jamais l'idée de qualifier de "régimes". Qui plus est,
la conjoncture actuelle voit apparaître une pléthore d'analystes et de
journalistes (dont quelques "progressistes" un tant soit peu distraits)
qui ne répugnent nullement à employer le langage établi par
l'empire. Dans leur bouche ou sous leur plume, il n'y a pas de
gouvernement syrien, mais le "régime de Bachar el-Assad".
La même dépréciation s'opère avec les pays bolivariens : au
Venezuela, c'est le régime chaviste, en Équateur, le régime de Correa et
la Bolivie subit les caprices du régime d'Evo Morales. Le fait que dans
ces trois pays ont émergé des institutions ainsi que des formes de
participation populaires et de fonctionnement démocratiques supérieurs à
celles que connaissent les États-Unis et la grande majorité des pays du
monde capitaliste développé est soigneusement passé sous silence. Comme
il ne s'agit pas de pays amis des Etats-Unis, leur système politique ne
peut être autre qu'un régime.
L'application de deux poids, deux
mesures est manifeste. Les monarchies pétrolières du Golfe, pourtant
autrement plus despotiques et brutales que le "régime" syrien, ne se
verraient jamais affublées de ce terme. On parle du gouvernement d'Abdul
Aziz ibn Abdillah, jamais du régime saoudien, même si l'Arabie saoudite
ne dispose pas de parlement, mais d'une simple "Assemblée
constitutive", formée d'amis et de parents du monarque, que les partis
politiques membres sont expressément interdits et que la gouvernance est
exercée par une dynastie qui occupe le pouvoir depuis des décennies.
Le Qatar présente exactement le même tableau, sans pour autant que le New York Times
ou les médias hégémoniques d'Amérique latine et des Caraïbes évoquent
le "régime saoudien" ou le "régime qatari". Par contre, le gouvernement
de la Syrie – un État pourtant laïque au sein duquel cohabitaient encore
récemment plusieurs religions, où existent des partis politiques
reconnus légalement et doté d'un congrès monocaméral comprenant une
représentation de l'opposition – est taxé de régime. Personne ne le
débarrasse de cette étiquette.
En d'autres termes : un gouvernement
ami, allié ou client des États-Unis peut être le pire oppresseur ou
commettre les violations des droits de l'homme les plus graves, jamais
il ne sera qualifié de régime par l'appareil de propagande du système. à
l'inverse, ce terme est systématiquement appliqué aux gouvernements de
pays tels que l'Iran, Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua,
l'Équateur et j'en passe. [1]
Pour constater cette tergiversation idéologique, il n'y a qu'à voir
comment les journalistes de droite désignent le gouvernement américain,
qu'ils considèrent comme le nec plus ultra de la réalisation
démocratique. Pourtant, l'ancien président James Carter a lui-même dit
que dans son pays, il n'y avait pas de démocratie qui fonctionne. Ce
qu'il y a, c'est un État policier très habilement dissimulé, qui exerce
une surveillance permanente et illégale sur ses citoyens, et dont la
principale réalisation des trente dernières années a été de permettre
que 1% de la population s'enrichisse comme jamais auparavant, au
détriment de 90% de la population.
Dans la même ligne critique vis-à-vis de cette cynique ploutocratie
que sont les Etats-Unis, le philosophe politique Sheldon Wolin a défini
le régime politique de son pays comme étant un "totalitarisme inversé".
Selon lui, il s'agit "d'un phénomène qui (…) représente
fondamentalement la maturité politique du pouvoir corporatif et de la
démobilisation politique des citoyens” [2], à savoir la consolidation de
la domination bourgeoise dans les principales situations d'oligopole et
la désactivation politique des masses, ce qui provoque une apathie
politique, l'abandon de la vie publique – et le dédain à son égard –
ainsi que la fuite en avant dans l'approche privatiste vers une
consommation effrénée soutenue par un endettement encore plus endiablé.
Le résultat : un régime totalitaire d'un genre nouveau, une
démocratie particulière, en somme, sans citoyens ni institutions, dans
laquelle le poids faramineux de l'establishment vide de tout
contenu le discours et les institutions de la démocratie pour en faire
une pauvre mascarade et les rendre absolument impropre à garantir la
souveraineté populaire ou à concrétiser la vieille formule d'Abraham
Lincoln définissant la démocratie come "le gouvernement du peuple par le
peuple et pour le peuple".
Par la magie de la gigantesque opération de falsification du
langage, l'État américain est considérée comme une "administration",
soit une organisation qui gère en toute transparence, impartialité et
dans le respect de l'état de droit les affaires publiques en fonction de
règles et de normes clairement établies. En réalité, comme l'affirme
Noam Chomsky, rien de tout cela n'est vrai.
Les États-Unis constituent un État voyou qui viole comme nu autre
le droit international ainsi que certains des droits et des lois les
plus importants du pays. Au niveau national, les révélations récentes à
propos des pratiques d'espionnage usitées par la NSA et d'autres agences
contre la population américaine le prouvent, sans parler des atrocités
perpétrées quotidiennement dans la prison de Guantánamo, ni du fléau
chronique du racisme [3].
Par conséquent, je propose que nous ouvrions un nouveau front dans
la lutte idéologique et qu'à compter d'aujourd'hui, nous désignions le
gouvernement américain par les termes "régime d'Obama" ou "régime de la
Maison-Blanche". Il s'agira d'un acte de justice, qui aura également
pour effet d'améliorer notre capacité d'analyse et d'assainir le langage
de la politique, contaminé et perverti par l'industrie culturelle de
l'empire et par sa prolifique fabrique à mensonges.
Traduction : Collectif Investig'Action
Notes :
[1] Aux États-Unis, cette dualité de critères moraux a une longue
histoire. Rappelons-nous la réponse du Président Franklin D. Roosevelt
face à des membres du parti démocrate horrifiés par la brutalité des
politiques répressives adoptées par Anastasio Somoza au Nicaragua :
"Oui, c'est un fils de pute, mais c'est notre fils de
pute". L'appellation pourrait s'appliquer aux monarques de l'Arabie
saoudite et du Qatar, entre autres. Par contre, Bachar Al Assad n'est
pas leur fils de pute, ce qui vaut à son gouvernement le qualificatif de
"régime".
[2] Cf. Democracia Sociedad Anónima (Buenos Aires : Katz Editores, 2008) p. 3
[3] Pour en savoir davantage sur la violation systématique des
droits de l'homme par le gouvernement américain, ou par le "régime"
américain, voir : Atilio A. Boron et Andrea Vlahusic, El lado oscuro del imperio. La violación de los derechos humanos por Estados Unidos (Buenos Aires : Ediciones Luxemburg, 2009).
26 septembre 2013
http://alainet.org/active/67764&lang=es
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De: Quico º |
Enviado: 20/11/2013 20:36 |
Como tantas cosas aportadas por el infiltrado, este Art. de A. Boron creo que merecia ser traducido para su mejor comprensión.
En virtud de una
práctica bien anclada, los gobiernos opuestos a la dominación norteamericana
automáticamente son cualificados de "regímenes" por los grandes
medios de comunicación de comunicación, por los intelectuales colonizados por
segunda zona y por aquellos a los que el gran dramaturgo español Alfonso Sastre
llama los intelectuales biempensantes. En ciencias políticas, el término
"régimen" tomó una connotación profundamente negativa, de la que era
privado al principio. Hasta el medio del siglo XX, hablábamos de un régimen
feudal, de un régimen monárquico o de un régimen democrático para referirse al
conjunto de leyes, de instituciones y de tradiciones características políticas
y culturales de un sistema político. Entonces, con la Guerra fría, luego con la
contrarrevolución neoconservadora, El vocablo adquirió otro sentido.
Actualmente, es utilizado para estigmatizar gobiernos o Estados que se niegan a
plegarse a las imposiciones de Washington y a los que son colocadas las
etiquetas despectivas de "autoritario", incluso de " tiranías sangrientas”.
No obstante, sin ser
particularmente iluminado, podemos comprobar la existencia de Estados
manifiestamente despóticos que los “capos” de la derecha jamás tendrían la idea
de cualificar de "regímenes". Lo que es más, la coyuntura actual ve
aparecer una plétora de analistas y de periodistas (del que algunos
"progresistas" un tanto distraídos) que no repugnen de ninguna manera
a emplear el lenguaje establecido por el imperio. En su boca o bajo su pluma,
no hay gobierno sirio, sino el " régimen de Bachar el-Assad”.
La misma depreciación
se produce con los países bolivarianos: en Venezuela, es el régimen chavista,
en Ecuador, el régimen de Correa y Bolivia sufre los caprichos del régimen de
Evo Morales. El hecho de que en estos tres países emergieron instituciones así
como formas populares de participación y de funcionamiento democráticos
superiores a aquellas a las que conocen los Estados Unidos y la gran mayoría de
los países del mundo capitalista desarrollado cuidadosamente pasó en silencio.
Así como no se trata de países amigos de los Estados Unidos, su sistema
político no puede ser otro que un régimen.
La aplicación de doble
rasero, dos medidas es manifiesta. Las monarquías petroleras del Golfo, sin
embargo de otro modo más despótico y más brutal que el "régimen"
sirio, jamás se verían ataviadas con este término. Jamás hablamos del gobierno
de Abdul Aziz ibn Abdillah, del régimen saudí, aunque Arabia Saudita no dispone
de parlamento, sino de un simple "ensamblaje constitutivo ", sacada
de entre, amigos y de parientes del monarca, aunque los partidos políticos son expresamente
prohibidos y aunque la gobernanza es ejercida por una dinastía que ocupa
poderlo desde décadas.
Qatar exactamente
presenta el mismo cuadro, sin que por tanto el New York Times o los medios de
comunicación hegemónicos de América latina y del Caribe evoquen el "
régimen saudí " o el " régimen qatarí”. En cambio, el gobierno de
Siria - un Estado sin embargo laico en el seno del cual todavía cohabitaban
recientemente varias religiones, donde existen partidos políticos reconocidos
legalmente y dotado de un congreso monocameral que comprende una representación
de la oposición - es tachado de régimen. Nadie lo quita esta etiqueta.
En otros términos: un
gobierno amigo y aliado o un cliente de los Estados Unidos puede ser el opresor
peor o cometer las violaciones de los derechos humanos más graves, jamás será
cualificado de régimen por el aparato de propaganda del sistema. A la inversa,
este término sistemáticamente es aplicado sobre los gobiernos de países tales
como Irán, Cuba, Venezuela, Bolivia, Nicaragua, el Ecuador y paso. [1]
Para comprobar esta
vacilación ideológica, sólo hay que ver cómo los periodistas de la derecha
designan el gobierno americano, que consideran el símbolo más extremista de la
realización democrática. Sin embargo, el ex presidente James Carter mismo dijo
que en su país, no había democracia que funcione. Lo que hay, es un Estado
policiaco muy hábilmente disimulado, que ejerce una vigilancia permanente e
ilegal sobre sus ciudadanos, y cuya principal realización de los treinta
últimos años fue de permitir que el 1 % de la población se enriquezca como
jamás antes, en detrimento del 90 % de la población.
En la misma línea
crítica frente de esta cínica plutocracia que son los Estados Unidos, el
filósofo y político Sheldon Wolin definió el sistema político de su país como
el que era un " totalitarismo invertido". Según él, se trata "
de un fenómeno que (…) Representa fundamentalmente la madurez política del
poder corporativo y de la desmovilización política de los ciudadanos "
[2], a saber la consolidación de la dominación burguesa en las principales
situaciones de oligopolio y la desactivación política de las masas, lo que
provoca una apatía política, el abandono de la vida pública - y el desdén
respecto a él - así como la huida adelante en un enfoque privatizante hacia un
consumo desenfrenado sostenido por un endeudamiento todavía más endiablado.
El resultado: un
régimen totalitario de un género nuevo, una democracia particular, en suma, sin
ciudadanos ni instituciones, en la cual el peso extraordinario del
establishment vacío de todo contenido el discurso y las instituciones de la
democracia, para hacerlo como una pobre mascarada y devolverlos absolutamente
impropios a garantizar la soberanía popular o a concretar la vieja fórmula de
Abraham Lincoln que define la democracia come " el gobierno del pueblo por
el pueblo y para el pueblo ".
Por la magia de la
operación gigantesca de falsificación del lenguaje, el Estado norteamericano
está considerado como una "administración", o sea una organización
que administra en toda transparencia, imparcialidad y en el respeto del estado
de derecho los asuntos públicos con arreglo a reglas y con arreglo a normas
claramente establecidas. En realidad, como lo afirma Noam Chomsky, nada de todo
eso es verdad.
Los Estados Unidos
constituyen un Estado canalla que viola entre otros, el derecho internacional
así como algunos de los derechos y las leyes las más importantes del país. A
nivel nacional, las revelaciones recientes a propósito de las prácticas utilizadas
por el espionaje por el NSA y otras agencias contra la población americana lo
prueban, sin hablar de las atrocidades perpetradas diariamente en la prisión de
Guantánamo, ni de la plaga crónica del racismo [3].
Por consiguiente,
propongo que abramos un nuevo frente en la lucha ideológica y que a partir de
hoy, designemos el gobierno americano por los términos " régimen de Obama
" o " régimen de la Casa Blanca ". Se tratará de un acto de
justicia, que también tendrá por resultado de mejorar nuestra capacidad de
análisis y de sanear el lenguaje de la política, contaminado y pervertido por
la industria cultural del imperio y por su prolífica fábrica a mentiras.
Traducción: colectivo Investig' Action
Fuente: Atilio Boron
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De: Quico º |
Enviado: 20/11/2013 20:56 |
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De: Quico º |
Enviado: 20/11/2013 20:59 |
Erratas constatadas
la gobernanza es ejercida por una dinastía que ocupa poderlo
desde décadas.
la gobernanza
es ejercida por una dinastía que ocupa EL PODER desde décadas.
Nadie lo quita esta etiqueta.
Nadie LE
quita esta etiqueta.
designan el gobierno americano
designan AL gobierno americano
como el que era un " totalitarismo invertido"
como que era
un " totalitarismo invertido"
así como la huida adelante
así como la
huida HACIA delante
o sea una organización que administra en toda transparencia
o sea una
organización que administra CON toda transparencia
prácticas utilizadas por el espionaje por el NSA
prácticas
utilizadas por el espionaje por LA NSA
también tendrá por resultado de mejorar nuestra capacidad
también
tendrá por resultado mejorar nuestra capacidad
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